mercredi 24 octobre 2012

Coolest of All (Part 1)

En ce moment -mais ça fait 6 mois que ça dure- il y a DEUX raisons pour lesquelles j'envie nos amis américains plus que tout.

Rois du cool - il n'y a qu'à voir Obama - on a toujours l'impression qu'ils ont 20 ans d'avance sur nous. Non ? Bon, ok, pas au fin fond du Texas, ni dans les discours de Mitt Romney, encore moins dans les injonctions Mormones de certaines de leurs "oeuvres" littéraires. MAIS MAIS MAIS...

Ils ont WILDFOX et GIRLS.

Et si ça ce ne sont pas deux icônes de ce qui se fait de plus branché, de plus stylé, de plus "amazing", de plus cool, de plus fou-fou dans le monde...

WILDFOX est cette marque de fringues américaine créée par deux femmes hyper sympathiques, Kimberly Gordon et Emily Faulstich, qui veulent transmettre des valeurs belles et simples comme l'amitié, le rêve, le féminisme, l'amour et la confiance en soi, à travers les photos de leurs collections. Pour leurs shooting, elles s'entourent toujours des modèles les plus en vogue et cela donne des images d'une modernité fantastique.

Place au spectacle : les images qui m'ont le plus marquée.


Première photo de la collection Wildfox Resort 2013 (starring Mila De Wit and Nyasha Matonhodze) :


Égérie Charlotte Free :



Amanda Booth :


Swim Bond collection : 



Kim tient en plus de cela un très joli blog sur lequel elle partage ses inspirations.

Je vous parlerai de GIRLS, la série américaine la plus cool de la terre, dans mon prochain article, je suis fatiguée. Oué quoi.



samedi 13 octobre 2012

Les Revers de la Culpabilité

La discipline, ce n'est pas mon truc.

Je me pardonne beaucoup : mes retards, mes excès de nourriture, ma faignasserie... Comment-cela ce mot n'existe pas ? Pas grave, je me pardonne. Être malheureuse ça a un côté pratique. C'est une excuse plurielle et déculpabilisante,  une bouée du n'importe quoi.


J'ai 25 kilos à perdre et je bouffe trois fois trop ? Il faut bien que je compense tout ce malheur accumulé le long de ma sinueuse route... C'est déprimant n'est-ce pas ? Alors ! Un peu d'indulgence.

Parfois l'auto-pardon a du bon. Aujourd'hui par exemple : J'ai raté mon permis de conduire. Une seconde fois. J'aurais consciemment voulu le faire exprès, je vous jure que je n'aurais pas mieux fait ! J'ai enchaîné les cours, les réunions de projet, les crises de larmes, le baby-sitting d'un marmot peu conciliant, les "ah non on n'a plus de place d'ici février hein"... et je devrais encore travailler pour mon exam de lundi !? Merde. Je n'écoute même pas ce que vous dites. Je m'en fiche, je suis malheureuse.

C'est ainsi qu'a commencé ma brève cinématographique. Alors franchement, je ne m'attendais à rien ! Et voilà la surprise. J'ai été émerveillée. J'ai adoré regarder J'aime regarder les filles de Frédéric Louf. Pour la grande romantique que je suis, ce genre de petit-film-presque-confidentiel-qui-ne-paye-pas-de-mine est un délice. Intelligent, léché, raffiné, subtil un peu -mais pas trop-, avec des acteurs neufs, dans l'air du temps, une belle image... Et PIERRE NINEY. Cet homme est en passe de devenir mon nouveau Louis Garrel. Il est très talentueux, il a un visage intéressant qu'on ne se lasse pas d'admirer, et un jeu très actuel en paradoxe avec son air mutin suranné. On en parle de plus en plus et je crois qu'il le mérite amplement !



Morale de l'histoire ? Faire n'importe quoi ce n'est pas n'importe quoi. (Vous méditerez là dessus, ou pas soyons clairs)


mardi 2 octobre 2012

Mais comment s'extraire du gouffre de tristesse ?

Deux mois se sont écoulés et je m'endors toujours en pleurant parfois, j'ai la gorge nouée souvent. Je n'arrive plus à voir le mirage radieux d'autrefois. Alors je me lève mais j'arrête de marcher. Où sont passés mes rêves ? Je traîne dans la rue et je crie à ma mère : "tue-moi!! S'il-te-plait! Trouve n'importe quoi! Un camion, une glissade, un éclair..." ; Parce que j'ai des envies de suicide mais que jamais je ne les réaliserai. Je ne ferai pas souffrir à nouveau mon père, ma soeur et mon frère, du moins pas volontairement.


Comment fait-on pour agir vers le bonheur quand on est terrassé par l'infinie tristesse ?

                                                                                Michelle Vawer for Gypsy

Mon coloc' dit souvent : "Agis aujourd'hui pour ton toi de demain".
C'est peut-être l'une des clés du bonheur. Travailler dans le malheur à son confort de demain.
Maintenant que ma mère n'est plus là, ma vision du bonheur a-t-elle radicalement changée ?  Comment me verrais-je en femme parfaitement heureuse ? (S'il est possible d'être parfaitement heureuse quand on a perdu sa mère...) Vous, comment vous verriez-vous ?

Tout d'abord je serais amoureuse. Très amoureuse d'un gentleman, certainement un anglais chic, tendre, drôle et original. Nous aurions plus tard une petite famille ensemble. J'aurais perdu mes 25 kg en trop accumulés ces dernières années. Nous habiterions une grande maison très lumineuse, que j'aurais décorée. Avec une piscine et un joli jardin. J'aurais un travail passionnant mais qui ne me stresse pas. Quelque-chose qui me demanderait de voyager un peu, de rencontrer des gens, de marcher au soleil dans la rue. J'aurais sans doute un chat, un cheval... et un bateau. J'organiserais régulièrement des apéros avec des amis, de grandes fêtes, des weekends en famille. Mon frère, ma soeur et mon père seraient aussi heureux que moi pour que mon bonheur soit parfait.

Dans mon prochain article, je réfléchirai à quoi mettre en place pour l'instant que je suis désespérée pour que mon moi de demain soit plus heureux.